Les galles, ou cécidies, sont produites par un végétal en réponse à une piqûre d'un parasite. Une galle-cerise apparaît sur une feuille de chêne piquée par un insecte appelé cynips (ici, un Cynips quercusfolii).

En piquant, l'insecte vient pondre ses œufs à l'intérieur de la feuille. L'arbre se protège en les "cloisonnant" dans une sorte de tumeur qu'il crée : une galle. En échange, les larves y trouvent un abri pour s'y développer.

À partir de novembre, vous en verrez en randonnant autour de l'auberge. L'automne avançant, elles seront de plus en plus visibles sur les feuilles tombées au sol.

Photographie d'une galle-cerise du chêne
Une galle-cerise du chêne, provoquée par l'insecte Cynips quercusfolii

La galle est fixée sur la feuille, et ne comportera un trou qu'à partir de fin décembre, lorsque l'insecte en sortira !

Il n'est pas rare d'en trouver plusieurs sur la même feuille ; ci-dessous une photographie prise sur le sentier forestier entre l'auberge et le petit village de La Rivière.

Photographies de galles-cerises du chêne
4 galles-cerises accrochées à la même feuille de chêne

Le triton marbré est un amphibien (on disait auparavant "batracien") proche des salamandres, et cousin des anoures (grenouilles, crapauds et rainettes).

Les larves de tritons, tout comme celles des anoures (les fameux "têtards"), commencent leur vie dans le milieu aquatique. Pourvues uniquement de branchies, les larves ne peuvent d'abord respirer hors de l'eau. Ce n'est que dans un stade de développement ultérieur que les poumons apparaîtront.

Contrairement aux anoures, les tritons conservent leur queue toute leur vie. Autre différence notable, les tritons ne chantent pas durant leur période de reproduction.

Photographie d'un triton marbré femelle
Femelle de triton marbré (Triturus marmoratus), photographiée au bord du Viaur.

Le rougequeue noir est un petit passereau au plumage sombre et discret, mais à la queue d'un orange vif.

En automne et en hiver, vous le rencontrerez souvent près de l'auberge ; il vient manger les baies de la vigne vierge dont il est friand.

Photographie d'un rougequeue noir
Un rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) posé sur le toit du gîte de l'Auberg'IN

Un joli coléoptère qui est apparu subrepticement sur un mur de l'auberge pour en repartir bientôt.

Ce taupin rouge dispose de mandibules broyeuses ; il vit généralement dans le bois pourri ou dans le sol.

Totalement inoffensif, sa larve appelée ver fil de fer est généralement peu appréciée car elle se nourrit des racines de certaines plantes cultivées (salades, fraisiers, pommes de terre, navets, carottes...)

Photographie d'un taupin rouge
Un taupin rouge (Ampedus sanguinolentus) sur un mur de l'auberge